Monsieur Noël,

J'ai du mal à vous appeler Père, j'en ai déjà un. Lors de mes sept ans vous avez disparu, pour réapparaître quelques temps après l'arrivée de ma fille, toujours sans votre compagne. Les bras chargés de cadeaux n'excusent pas cette longue absence. Vous êtes revenu quelques années durant, vous passiez en coup de vent, une fois par an.

Sans être rabat-joie certains de vos cadeaux étaient incompréhensibles, d'ailleurs les enfants jouaient plus avec les cartons et les emballages.

Et cette idée, probablement sortie d'un think tank de lutins, d'étaler devant le sapin, même un Piceas Pugen, dont les effluves de plus en plus éthérées ne couvrent plus les émanations échappées de nos chaussons.

Je me vois donc dans la triste nécessité de confier votre charge à un de vos concurrents, St Nicolas. Ses prestations pédagogiques, il est toujours accompagné de Hans Trapp et écologiques, il ne fait pas travailler des rennes, me semblent plus appropriées.      

              Cordialement.

La réponse du 
Père Noel1914-Noel_2.html