Dans ce maelström de fragrances sorti de la brume, j’émerge.
Les prairies meurent dans la mer d’Iroise, lentement. 
Une comète de senteurs portée par un zéphyr câlin, erratique, titille mes narines. 
Marines effluves mélangées à l’humus, au bétail, galaxie d’odeurs. 
La marée bouscule les galets, remonte souvenirs, nébuleuse de sentiments. 
Les fleurs accusent mon vide sidéral. 
Les couleurs recouvrent le vert, chatoyantes, possessives. 
Trou noir pour fleurs blanches, pas de seringa.

Jasmin des poètes